Le Manceau a tranché, ce sera l’Australien Roger Rasheed qui l’accompagnera désormais sur le circuit. Il mise énormément sur son nouveau coach.
Jo-Wilfried Tsonga s’est confié à la veille du tournoi parisien qu’il débutera contre Julien Benneteau ou Viktor Troicki. Le manceau - n° 1 français - va pour l’occasion, inaugurer sa collaboration avec son nouvel entraîneur australien, Roger Rasheed.
Si les Français sont parfois réticents à l’idée de faire appel à un coach étranger, Jo-Wilfried Tsonga n’a pas hésité. « Qu’il soit étranger ou non, je m’en moque, à partir du moment où il me fait avancer », explique-t-il. Si Tsonga l’a choisi, c’est parce qu’il avait « un bon feeling ». « J’ai baigné dans le tennis français toute ma carrière et je pense en avoir un peu fait le tour »,déclare le Manceau. Avant d’ajouter : « J’avais envie de quelque chose de nouveau. Je vais travailler avec quelqu’un qui a déjà fait ses preuves et peut m’amener un œil différent ».
Jo-Wilfried s’attend à un choc culturel avec son nouvel entraineur. « Il voit les choses différemment. Il est très dur au mal, il n’a pas trop d’états d’âme sur les choses futiles », confie le jeune homme. « Il va beaucoup m’apporter, il a travaillé avec de très grands joueurs. Il a fait du très bon boulot avec Gaël (Monfils, de juillet 2008 à juillet 2011), il est très très bon techniquement, il connaît bien le jeu », a ensuite résumé Tsonga, et de poursuivre dans sa lancée « Je pense qu’il va m’amener un autre point de vue et le fait qu’il ait de l’expérience a guidé mon choix ».