Licenciée au BOTC, Nastassia Chamoun, 18 ans, s’envolera bientôt pour les États-Unis afin de pouvoir concilier ses études à sa passion.
"Je m’appelle Nastassia Chamoun, j’ai 18 ans. Grâce à ma passion, je vais pouvoir faire mes études aux États-Unis."
Les journées de Nastassia sont toujours bien remplies. Cette jeune fille de 18 ans mène de front ses entraînements et ses cours au lycée sans oublier ses révisions pour le baccalauréat. Avec un tel programme, il n’y a pas de place pour l’improvisation.
"Déjà j’ai un emploi du temps. Je vais passer pour une grosse maniaque de l’organisation, mais sinon je n’y arriverai pas. J’essaye de trouver un équilibre entre mes amis, le sport et les études."
Un rythme qu’elle suit depuis des années, car devenir une championne de tennis passe par quelques sacrifices. "Au collège en troisième j’ai perdu beaucoup d’amis. Je ne voyais plus personne à part ma mère et mon entraîneur, c’était un peu compliqué. Mais au final mes amis sont toujours restés à mes côtés, mes proches m’ont toujours soutenu".
"Je sors quand même beaucoup, ça m’arrive d’aller en boîte, de m’amuser avec mes amis. Mais si le lendemain j’ai match ou entraînement je ne sors pas ; j’aime mettre toutes les chances de mon côté."
Une rigueur et une implication qui portent leurs fruits. Nastassia a attiré l’attention de plusieurs coachs sportifs américains. Sa mention "Très bien" obtenue au Bac, cumulée à ses performances en tennis lui ouvrent les portes de grandes universités américaines.
"Le but du jeu c’est de pouvoir continuer à se spécialiser. Quand on arrive à 18 ans, c’est un peu dommage de tout arrêter, comme cela arrive souvent en France. Alors qu’aux États-Unis elle va continuer à avoir quasiment 15 heures d’entraînement par semaine plus les matchs, avec des coachs compétents. Il faut espérer qu’avec tous ces entraînements et sa volonté elle y arrivera", lance son entraîneur Yann Drieux.
Un souhait que partage Nasstacia car elle n’envisage plus sa vie sans le tennis. "Ce qui me plaît dans le tennis c’est de pouvoir m’exprimer sans forcément parler."
Le grand départ de La Réunion pour les États-Unis est prévu en janvier. D’ici là, la jeune réunionnaise connaîtra le nom de l’université où elle étudiera, ainsi que le montant de sa bourse d’études.