Pilote du championnat de France de Formule 4, Reshad de Gerus est l’invité du 19h d’Antenne Réunion.
Sur le plateau d’Antenne Réunion, un jeune pilote réunionnais de 15 ans. Reshad de Gerus évolue en championnat de France de Formule 4 et a terminé 2e du classement junior, et 9e du classement général la saison dernière.
“Comme c’était ma première saison en monoplace, je n’avais pas d’objectif particulier en terme de résultats, je voulais juste apprendre et prendre de l’expérience durant l’année."
Le jeune homme a commencé par le karting, à l’âge de 5 ans à La Réunion… Et depuis avril 2018, il évolue en Formule 4 (F4) et explique quels sont les changements.
"En F4, on ne voit pas beaucoup la route"
“On va presque deux fois plus vite. En karting on est à environ 120 km/h, contre 230 km/h en F4. Le positionnement de conduite est très différent, on est très bas dans une monoplace, avec un style de pilotage très allongé, on ne voit pas beaucoup la route", explique-t-il.
"La famille, les amis et la température me manquent le plus"
Reshad de Gerus a quitté La Réunion en 2017 pour intégrer une formation sports-études au Mans. “Je me suis adapté assez facilement, comme c’est un sport que j’aime beaucoup et une passion depuis que je suis jeune, je n’ai pas eu de difficultés à m’adapter”. Tout en reconnaissant que certaines choses lui manquent. “C’est la famille, les amis et la température qui me manquent le plus”.
Son père faisait du rallye et lui a servi d’exemple. “C’est un passionné de sports automobiles, il faisait du rallye, j’ai pris la relève, c’est mon tour. C’est l’an dernier que j’ai voulu en faire mon métier, en intégrant le Pôle espoir français. J’ai beaucoup de sponsors qui m’aident, comme Manu Payet.”
"1er au classement général, pas d’autre place possible"
En sports automobiles, la saison débute en avril et se termine en octobre. Cette année, nouvelle saison, avec comme objectif : “Remporter le championnat, et être 1er au classement général, pas d’autre place possible."
Un objectif ambitieux mais qu’ile pense à sa portée dans quelques années : la F1. “C’est le rêve d’enfance, je pense que c’est réalisable.