Olivier Giroud : "Le foot est cruel et on l’aime aussi pour ça"

Olivier Giroud, l’avant-centre de l’Equipe de France est revenu sur son parcours lors de l’Euro 2016, les nouvelles échéances des Bleus et notamment les matches de qualification pour la Coupe du Monde 2018, mais également sa relation avec Karim Benzema.

Frustré de ne pas avoir remporté l’Euro
Auteur de trois réalisations durant l’Euro 2016, l’attaquant d’Arsenal a ressenti de la frustration à l’issue de la compétition. "J’avais l’impression d’avoir tout donné. Mais le destin avait choisi le Portugal. Cela s’est joué à rien", a-t-il confié. Il a raconté comment l’équipe était effondrée dans le vestiaire. "Un rêve venait de tomber à l’eau. C’était dur. Mais le foot est cruel et on l’aime aussi pour ça. Quand tu gagnes sur un coup du sort, c’est magnifique. Et c’est horrible quand le contraire se produit", a-t-il expliqué. Au final, les Bleus "étaient fiers de rendre les gens fiers de nous. C’était beau tout cet amour". Olivier Giroud parle de l’Euro 2016 comme d’une "belle aventure d’une bande de potes".

Des sifflets attribués aux "pro-Benzema"
Avant le début de l’Euro, Olivier Giroud, sifflé à sa sortie de l’hôtel à Nantes, l’avait également été à La Beaujoire lors du match amical de préparation des Bleus face au Cameroun. Le but de l’attaquant d’Arsenal (son 15e en 48 sélections) n’avait que brièvement fait taire les huées. "J’ai tout de suite compris que les gens qui m’ont sifflé n’étaient pas des anti-Giroud, mais des pro-Benzema", a-t-il affirmé dans l’entretien pour Parisien-Aujourd’hui en France. "Il ne pouvait pas en être autrement. Je sortais d’une super-saison avec Arsenal. C’était juste décevant, mais j’ai été content de retourner ensuite l’opinion", a-t-il déclaré en évoquant sa belle performance durant l’Euro.

Valbuena/Benzema : "Cela m’a gonflé"
Olivier Giroud a accepté de passer en revue l’affaire du chantage à la sextape dans laquelle sont impliqués Karim Benzema et Mathieu Valbuena. "Je vous réponds mais n’en faites pas le gros titre, car ce n’est pas le plus important", a-t-il d’abord précisé avant de poursuivre plus agacé : "Oui, cela m’a gonflé, pour rester poli". Il a expliqué qu’il n’était pas responsable, "ni de près ni de loin, de cette histoire et je n’ai pas compris cette espèce de haine qui s’est développée contre moi. Des mecs voulaient Benzema en pointe et ça me retombait dessus", a-t-il affirmé.

Les hommes de Didier Deschamps ont effectué un premier entraînement dimanche à Minsk. Les Bleus continuent leur préparation pour leur premier match des éliminatoires du Mondial 2018 mardi à Borisov contre la Biélorussie.

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