Une liste comprenant les noms des coureurs contrôlés positifs à l’EPO lors du Tour de France 1998 et 1999 a été dévoilée mercredi par la Commission d’enquête du Sénat qui a aussi présenté 60 propositions antidopage.
Fin des travaux pour la Commission d’enquête du Sénat qui a publié ce mercredi son rapport sur la lutte antidopage, incluant les noms de ces coureurs ayant eu recours à l’EPO durant les tours de France de 1998 et 1999. Cette liste noire, rapportée par sport365.fr comprend entre autres des grands noms du cyclisme comme Laurent Jalabert ou encore Marco Pantani, vainqueur en 1998.
Ont été aussi contrôlés positifs à l’EPO :
Jan Ullrich (deux fois)
Erik Zabel
Mario Cippolini
Jacky Durand (FRA)
Laurent Desbiens (FRA)
Manuel Beltran
Bo Hamburger
Marcos Serrano
Kevin Livingston
Andrea Tafi
Jens Heppner
Jeroen Blijlevens
Nicola Minali
Fabio Sacchi
Eddy Mazzoleni
Abraham Olano
La liste des cas jugés litigieux, quant à elle, comprend :
Bobby Julich
Stuart O’Grady
Ermanno Brignoli
Alain Turicchia
Pascal Chanteur (FRA)
Stéphane Barthe (FRA)
Frédéric Moncassin (FRA)
Axel Merckx
Eddy Mazzoleni
Stefano Zanini
Armin Meier
Giuseppe Calcaterra
La commission a également inséré dans ce rapport 60 propositions qui devraient permettre de lutter efficacement contre le phénomène de dopage. « Mettre en place ces propositions est le seul moyen pour que la lutte antidopage en France soit efficace », a soutenu Jean-Jacques Lozach, le rapporteur. Pour lui, ces recommandations sont tout à fait « réalistes, concrètes, précises et applicables à budget constant »
Elles tournent globalement autour de 7 axes : connaître, prévenir, contrôler, analyser, sanctionner, pénaliser et coopérer, comme le rapporte Sport 24.
Leur mise en œuvre devrait s’accompagner de la création d’une commission « vérité et réconciliation », le déploiement des responsables régionaux de la lutte antidopage qui travailleront à temps plein, transférer le pouvoir de sanction des fédérations nationales à l’Agence française de lutte contre le dopage.
« Ces 60 propositions ne concernent pas un seul sport car tous les sports sont concernés par le dopage », a tenu à préciser pour sa part le président de la commission, Jean-François Humbert (UMP).
A son tour, le rapporteur de la commission a conclu que cette lutte « ne nuit pas au sport mais au contraire contribue, à moyen et long terme, à lui rendre ses lettres de noblesse ».