JO 2021 : plus de 80% des Japonais contre la tenue des jeux cet été

Etat d’urgence sanitaire élargi

En raison de la propagation de la Covid-19, les Jeux olympiques ont été reportés pour le mois de juillet 2021. Pourtant, le Japon est actuellement confronté à une quatrième vague de la maladie.
Le gouvernement a ainsi, décidé d’élargir l’état d’urgence sanitaire à 9 départements du pays vendredi. Face à cette situation sanitaire, la tenue des JO est au cœur de l’actualité dans le pays, note 20 Minutes.

Seuls 14% favorables

Une enquête, demandant l’avis de la population sur le maintien des jeux, a été réalisée par le quotidien Asahi. Les résultats ont montré que 83% des sondés sont contre l’organisation des JO au mois de juillet.
Dans les détails, 43% des personnes interrogées souhaitent leur annulation, si 40% sont pour un nouveau report. Une hausse des chiffres est constatée par rapport au sondage effectué il y a un mois, puisque 35% des enquêtés sont d’accord pour l’annulation, et 34% souhaitent les repousser. 
Seuls 14 % sont favorables à la tenue des jeux comme prévu cet été, contre 28 % auparavant. D’ailleurs, s’ils sont maintenus, 59% ne veulent aucun spectateur, 33% sont favorables à une diminution du nombre du public, et 3% pour des JO avec une capacité normale dans les stades.

La population s’y oppose

Plusieurs sondages réalisés depuis plusieurs mois au Japon ont montré que la population s’oppose à la tenue des prochains Jeux olympiques. Effectivement, 59,7 % des enquêtés d’une étude de l’agence de presse Kyodo publiée dimanche, veulent l’annulation pure et simple de cet évènement.

Les organisateurs veulent rassurer

Face à ces opinions, les organisateurs ont essayé de rassurer en réitérant l’instauration des mesures très strictes.
Entre autres, on peut citer des tests réguliers sur les sportifs, et l’interdiction de spectateurs venus de l’étranger. Selon eux, les JO pourront se tenir en toute sécurité, avec la mise en place de ces restrictions. Pourtant, le sondage de Kyodo a révélé que 87,7 % des personnes interrogées craignent que l’afflux de sportifs et de délégations ne propage le coronavirus.

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