A J-1 de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Londres, une ambiance mitigée s’annonce. D’un côté, il y a l’engouement pour les stars et les personnalités diverses. D’un autre, il y a, entre autre, la frustration face aux dépenses pour les Jeux.
Londres sera incontestablement le carrefour des stars et des champions du 27 juillet au 12 août. Bolt, Isinbaeva, Phelps, Williams, Cavendish, le "dream team"…Au total près de 10 500 athlètes et 120 personnalités politiques du monde entier y sont attendus. Et avec les Spices girl qui vont revenir sur scène pour la cérémonie de clôture, Paul Mac Carthney, Muse et Coldplay pour la
cérémonie d’ouverture, l’ambiance ne pourra être qu’électrique.
La présence de Bratt Pitt et d’Angélina Jolie, David Beckham, Momahed Ali, prince William et Kate Middleton ou encore Lewis Hamilton, sur le banc des invités, apporteront encore à l’ambiance prestigieuse.
Toutefois, tous les Britanniques ne partagent pas le même sentiment lorsqu’il s’agit de constructions futuristes qui côtoient palais et cathédrales de la ville historique, immortalisée par Shakespeare et Dickens. Pour asseoir la réputation de la ville, certains pensent qu’une telle débauche de moyens n’était pas nécessaire. « On sait depuis le début qu’on n’a pas vraiment besoin de ces Jeux olympiques », assène Andrew Boff, un parlementaire conservateur de Londres.
Le coût de l’organisation des Jeux qui a
triplé par rapport au budget initial indigne certains économistes : 11,48 milliards d’euros de dépenses alors que les Britanniques sont invités à se serrer la ceinture. Et à cause de l’austérité budgétaire, les services publics sont sévèrement rognés pour faire face à la crise économique.
La saturation des transports à cause de l’affluence massive à Londres, notamment dans le métro, en dépit de la mise en place des couloirs de circulation routière réservés aux athlètes, membres des délégations, invités de marque, sponsors et journalistes qui participent aux JO, et l’encombrement causé par les dispositifs de sécurité mise en place partout, sont également loin de ravir des Londoniens…