Le nageur sud-coréen Park Tae-Hwan, quadruple médaillé olympique, a essayé de blanchir son nom après des informations relatives à son contrôle positif à un test antidopage.
Park Tae-Hwan affirme qu’il s’est fait administrer une injection qui contenait à son insu une substance prohibée, dans un hôpital sud-coréen, . C’est la deuxième affaire qui fait beaucoup de bruits concernant en très peu de temps un nageur asiatique, après le chinois Sun Yange.
Selon la presse Sud-Coréenne, l’équipe du nageur de 25 ans, la Team GMP, a expliqué que le jeune homme avait été abattu et stupéfait de ce résultat. Le sportif suivait une cure de chiropraxie dans un établissement hospitalier de la Corée du Sud avant les Jeux asiatiques d’Inchéon de septembre 2014 quand il a reçu l’injection, a rapporté l’agence.
Selon la Team GP : "L’hôpital a proposé une injection et Park a demandé à plusieurs reprise si elle contenait une quelconque substance illégale. Le médecin a répondu qu’il n’y aurait aucun problème". Puis il a procédé "à l’injection du produit qui contenait effectivement une substance interdite".
Aussi, les manageurs de Park assurent que leur poulain n’a pris aucun médicament qui aurait pu être suspect, et ainsi ne devait pas être contrôlé positif lors du test. Ils ont indiqué vouloir engager une procédure judiciaire contre l’hôpital.
"Avec notre équipe juridique, nous tentons de déterminer pourquoi l’hôpital en question a injecté à Park une substance illégale et nous nous préparons à l’en rendre comptable, au civil comme au pénal", a poursuivi la Team GMP.
Pour sa part, interviewé par la presse métropolitaine, le directeur exécutif de la Fédération Internationale de Natation (FINA), Cornel Marculescu, s’est refusé à tout commentaire. Il a juste déclaré que la commission antidopage de l’institution va se réunir fin février.