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Ce jeudi 8 février, les principaux acteurs de la transition énergétique à la Réunion se sont réunis pour échanger sur les perspectives de l’éolien en mer. Au programme, un projet de grande envergure à faible impact environnemental, accédant à l’autonomie énergétique et permettant des coûts maitrisés.
L’éolien présente de nombreux avantages et La Réunion compte bien en profiter. Son mécanisme permet de produire une électricité locale à base de ressources inépuisables et à faible impact environnemental. Ce projet rassemble entreprises, associations et institutionnels.
Les entreprises françaises du secteur énergétiques Akuo et BlueFloat Energy se sont associées aux côtés des associations Cluster Maritime de La Réunion et TEMERGIE qui ont l’objectif de rassembler les acteurs de l’écosystème maritime afin de développer le secteur de l’économie bleue sur notre territoire.
Ce projet, s’il venait à voir le jour, s’implanterait au large de Sainte-Marie et de Sainte-Suzanne, à environ 10 km des côtes. Il permettrait à l’île d’obtenir l’autonomie énergétique et garantir un prix d’achat d’électricité stable et acceptable pour les citoyens.
Ce sont les vents forts et réguliers qui motivent l’installation d’éoliennes en mer. Elles seront posées sur des flotteurs maintenus par des ancres et des lignes d’amarrage. Pas d’inquiétude pour notre écosystème, la protection des fonds marins est assurée. Selon les associations, "Les flotteurs, ancrés en plusieurs points sur les fonds marins, présentent moins d’enjeux pour la faune et la flore marine locale que la plupart des fondations utilisées pour des éoliennes posées".
"L’éolien en mer flottant est une technologie adaptée à la géographique et aux conditions météorologiques de l’île. L’industrie a élaboré des solutions techniques résistantes aux conditions climatiques extrêmes, telles que les cyclones", ont indiqué les acteurs à l’origine du projet. Ces installations ont déjà fait leurs preuves face aux super-typhons au Japon. Une "filière locale" sera créée pour gérer les contraintes techniques et logistiques.
Dès mars 2022, le Comité Interministériel de la mer (CIMer) recommandait de faire émerger ce type de projets. Le gouvernement, par la voix de son Secrétaire d’Etat à la Mer a confirmé son souhait de "lancer des projets ambitieux sur l’éolien flottant" lors de sa visite sur l’île de La Réunion en novembre 2022.
