Alors que la menace terroriste plane en France, les autorités ont pris des mesures pour renforcer la sécurité lors des demi-finales de la Coupe du Monde de rugby qui se dérouleront ce week-end, au Stade de France.
Même si l’équipe de France a été éliminée, les demi-finales de la Coupe du Monde de rugby se poursuivent. La préfecture de police de Paris a élargi le périmètre de sécurité autour du village rugby de la Concorde en prévision des matchs opposant la Nouvelle-Zélande à l’Argentine le vendredi et l’Angleterre à l’Afrique du Sud le samedi.
Depuis que le plan Vigipirate a été porté au niveau "urgence attentat" le 13 octobre, le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, a émis un nouvel arrêté jeudi pour renforcer la sécurité, non seulement pour les demi-finales, mais aussi pour la petite finale prévue le 27 octobre et la grande finale du 28. Le préfet estime que ces matchs de la Coupe du Monde de rugby, dans le contexte actuel de menace très élevée, pourraient constituer une cible privilégiée et symbolique pour des actes terroristes.
Selon les informations relayées par Le Parisien, c’est autour des villages rugby, les dernières fan-zones officielles, notamment place de la Concorde à Paris et place Victor-Hugo à Saint-Denis, que les mesures de sécurité sont renforcées. Les effectifs des forces d’intervention déjà présents au Stade de France seront déployés à proximité immédiate de ces sites, tout comme des équipes de déminage. Il y aura des préfiltrages et des fouilles pour accéder à ces espaces.
Par exemple, à la place de la Concorde, des fouilles seront effectuées du côté de la rue de Rivoli, au niveau de la grille du Jardin des Tuileries, et du côté du quai des Tuileries. Le village rugby de la Concorde accueillera une demi-jauge de spectateurs, avec un maximum de 5 000 à 15 000 personnes attendues, soit deux fois moins que pour un match de l’équipe de France. Cette vigilance accrue vise à assurer la sécurité de tous les participants et spectateurs pendant cet événement sportif.