Ce jeudi, le procureur de Brest a annoncé l’ouverture d’une enquête préliminaire visant Richard Ferrand. Emmanuel Macron, en déplacement dans le Morbihan a refusé de réagir sur cette affaire
Le mercredi 31 mai, l’association anticorruption Anticor a déposé une plainte au parquet de Brest pour demander l’ouverture d’une enquête sur l’affaire immobilière inculpant le ministre de la Cohésion des territoires. Il s’agit d’une plainte contre X sur le fondement du délit d’abus de confiance qui vise Richard Ferrand, les membres du conseil d’administration des Mutuelles de Bretagne et la bénéficiaire de l’opération, qui serait la compagne de Monsieur Ferrand, selon Jean-Christophe Picard, président d’Anticor.
Après que l’association anticorruption Anticor ait annoncé le dépôt de cette plainte, le procureur Eric Mathais a indiqué dans un communiqué sa décision d’engager la direction interrégionale de la police judiciaire de Rennes à une enquête préliminaire, après avoir analysé des éléments complémentaires. Il a souligné que cette enquête aura pour objectif de regrouper les éléments nécessaires qui permettraient une analyse complète des faits. Il faudrait également voir si ces éléments pourraient aboutir à une infraction pénale ou non "en matière d’atteintes aux biens, de manquements au devoir de probité et aux règles spécifiques du code de la mutualité", précise-t-il.
Le Secrétaire d’Etat chargé des Relations avec le Parlement, a indiqué sur LCI que la mise en examen de Richard Ferrand engendra immédiatement sa démission de ses fonctions. Christophe Castaner, porte-parole du gouvernement, de son côté a affirmé, après analyse, qu’il s’agit d’une bonne nouvelle, en ajoutant "on sort enfin du débat moral".
Si l’entourage d’Edouard Philippe, a annoncé que l’ouverture de cette enquête préliminaire dans l’affaire immobilière impliquant le ministre de la Cohésion des territoires ne changerait rien aux règles fixées par le Premier ministre. Emmanuel Macron, quant à lui, en déplacement dans le Morbihan, a refusé de commenter la situation. Il a clairement dit à la presse qu’il n’allait pas répondre ni émette un commentaire