Un boutre iranien soupçonné de trafic de drogue a été incendié au large de Seychelles, dans la matinée du vendredi 1er mars, alors que les garde-côtes venaient de l’intercepter. Une enquête a été ouverte.
Le recours illicite à la drogue aux Seychelles aurait augmenté à un rythme inquiétant. D’après les informations de Seychelles News Agency, 4 800 jeunes âgés de 15 ans et plus dans l’archipel, soit 5,6% de la population, prenaient régulièrement de l’héroïne.
Depuis 2017, les Seychelles essaient de lutter contre l’arrivée massive d’héroïne sur ses îles. Dans la matinée du vendredi 1er mars, les services de lutte contre les trafics de drogue, la marine et les douanes ont arrêté un boutre iranien. Mais, alors que les autorités tiraient le voilier, celui-ci aurait pris feu accidentellement, blessant trois marins, selon la chaîne Franceinfo.
La police seychelloise avait arrêté, en novembre 2018, 28 Iraniens transportant sur leur boutre 500 g de résine de cannabis et 2,5 g d’héroïne. En avril 2018, 14 marins iraniens qui détenaient de la drogue dure avaient également été interpellés. En janvier 2018, deux trafiquants, originaires du même pays, avaient été aussi démasqués par les services de lutte contre les stupéfiants.
La filière iranienne se confirme donc de plus en plus en matière de trafic de drogues aux Seychelles. Afin de déterminer les raisons de la présence du boutre dans les eaux de l’archipel, une enquête a été ouverte. La police scientifique tentera également de connaître le chargement du voilier incendié.