Promouvoir les droits de l’enfant à Mayotte n’est pas aisé, beaucoup de chemin reste encore à faire pour sensibiliser la population mahoraise à cette notion.
La Journée internationale des droits de l’enfant (JIDE) aura lieu le 20 novembre prochain. Pour rappel, la convention internationale des droits de l’enfant (CIDE) est un traité regroupant 196 pays. Ces derniers ont ratifié ce traité en approuvant le principe selon lequel les moins de 18 ans doivent être protégés.
Parmi les droits auxquels, les enfants devraient avoir accès figurent le droit à l’éducation et à la culture, le droit à l’identité et à la sécurité, ou encore le droit d’être entouré d’une famille, d’être protégé et aimé, etc.
C’est l’association ’Haki Za Wanatsa’ qui prend en charge de la promotion de la CIDE à Mayotte, où les droits de l’enfant sont loin d’être totalement acquis. La moitié de la population mahoraise est pourtant constituée de mineurs. A l’occasion de la JIDE, l’association ’Haki Za Wanatsa’ et ses partenaires veulent marquer le coup et souhaitent communique efficacement sur les droits de l’enfant.
Selon les explications de Lydia Barneoud, vice-présidente de l’association : "On est partis d’un constat, une large partie de la population et donc de la jeunesse est en souffrance". Par conséquent, on a alors décidé de "se rassembler pour partager nos expériences de terrain, a-t-elle aussi ajouté". "De là se sont créés un collectif inter associatif et un dialogue institutionnel, dans une dynamique de cohésion. C’est du droit international donc on se base sur quelque chose de concret", a-t-elle encore poursuivi, rapporte Lejournaldemayotte.yt.
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