FRED SCHEIBER/SIPA
Homicide, violences… La délinquance se multiplie dans la commune de Tsingoni. Pour faire face à cette réalité, la municipalité opte pour la mise en place d’une vidéosurveillance sur tous les points sensibles.
Pour lutter contre la délinquance et les incivilités, la commune de Tsingoni (Mayotte) a publié un appel d’offres portant sur l’installation de 32 vidéosurveillances dans les points sensibles de la ville. Cet appel à projets sera clôturé vendredi 25 février.
Le DGS de la mairie Florent Abodala a indiqué que la décision a été prise pour prévenir la délinquance, même si elle ne sera pas enlevée à 100%. "C’est un moyen de prévention de la délinquance et des infractions diverses", a-t-il précisé. Les premiers dispositifs de vidéosurveillance concerneront Mirereni, Combani, et le pont reliant les deux villages.
Selon Mr Abodala, relayé par lejournaldemayotte.yt, la méthode la plus utilisée par la commune consiste à visualiser les images après les faits pour permettre de mener une enquête et de saisir les voies classiques.
"Nous allons nous lancer dans les mois à venir, suite à la commission municipale de la sécurité, à définir une stratégie à partir d’un diagnostic local de sécurité. L’idée n’est pas, à partir du diagnostic, d’aller uniquement sur la répression, mais aussi sur la prévention", a expliqué le DGS.
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