Le Programme des Nations Unis ou PNUD rapporte dans un document présentant les opportunités d’investissements aux Comores, l’état actuel du port qu’il juge mal entretenu. Cette négligence aurait un impact considérable sur les transactions, comme la prolongation de la durée de déchargement des navires entre autres.
Les installations portuaires de Moroni ont été qualifiées de vétustes par le PNUD. Visiblement, les transports maritimes en sont perturbés. Non seulement le port n’est pas aménagé mais il connaît aussi d’encombrements, sources de retardement du délai de déchargement des bateaux.
L’agence de l’ONU a pris l’exemple de l’île de Mohéli, à Fomboni qui ne dispose pas d’équipements pour assurer un meilleur stockage des marchandises. Selon les experts – économistes de cet agence, la hausse des coûts du transport touche les marchandises importées, d’autant plus que les îles comoriennes sont isolées : « Les Comores sont fortement dépendantes des transports maritimes par lesquels s’effectuent l’essentiel des échanges internationaux et inter – îles. Cela oblige les importateurs à supporter des coûts de transport relativement importants ».
De leur côté, les responsables du port en question ont fait savoir que « des efforts » ont été fournis par rapport à ces problèmes de déchargement. Cependant, des investissements relatifs à l’aménagement du lieu devaient être réalisés par la société Al-Marwan en charge de la manutention au port de Moroni, à la fin de la convention signée en 2006.
Par ailleurs les bénéficiaires du port rejoignent le PNUD en affirmant dans les colonnes de Albalad que certaines clauses du contrat ont été ignorées par Al-Marwan, même si ce dernier insiste sur le fait que « l’Etat n’a pas favorisé l’installation de la société dans l’île d’Anjouan ».