Le 1er février dernier, Salime Mdéré, vice-président du conseil départemental de Mayotte était jugé pour deux délits : provocation à commettre un crime ou un délit et provocation à la haine ou à la violence. Le Tribunal correctionnel de Saint-Denis a rendu sa décision ce jeudi 7 mars.
Relaxe pour provocation à la haine mais condamné pour provocation à commettre un crime ou un délit. Salime Mdéré, vice-président du conseil départemental de Mayotte est condamné à 3 mois de prison avec sursis et 10 000 euros d’amende.
Lors des débats, le Procureur Général avait requis 3 mois de prison avec sursis, 3 ans d’inéligibilité et 5000 € d’amende contre le vice-président du conseil départemental de Mayotte.
Un jugement porté sur des propos tenus à la télévision publique. "Ces délinquants, ces voyous, ces terroristes, à un moment il faut peut-être les tuer, je pèse mes mots" avait répondu l’élu à une question sur l’opération Wuambushu.