Suite à l’appel du président comorien Ahmed Abdallah Sambi du 24 septembre dernier portant sur les différends franco-comoriens sur l’île de Mayotte, à la tribune des Nations-Unies, les pays d’Amérique du sud et d’Afrique n’ont pas tardé à s’exprimer sur le sujet. Lors de son deuxième sommet qui s’est déroulé les 26 et 27 septembre dernier au Venezuela, ils ont appelé la France et les Comores à relancer le dialogue.
Les participants au sommet de l’ASA, à travers la déclaration finale de son deuxième sommet, ont appelé la France et les Comores à relancer le dialogue sur la souveraineté de Mayotte dont le nouveau statut de département français depuis le 29 mars est rejeté par Moroni.
« Nous pressons la République française et l’Union des Comores à reprendre les négociations afin de trouver en urgence une solution juste, pacifique et définitive au différend sur la souveraineté de l’archipel sur Mayotte et les espaces maritimes qui l’entourent » ont déclaré les participants au sommet de l’ASA.
Rappelons que cette histoire remonte à plus d’une dizaine d’années et qu’en 1995, l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations-Unies a déjà condamné la France à plus de vingt reprises.
De même que l’Union Africaine qui, au mois de février dernier réprouvait « l’organisation, le 29 mars 2009, d’un référendum sur la départementalisation de l’île comorienne de Mayotte » et exigeait « l’arrêt immédiat d’un tel processus ».