Illustration - DUPUY FLORENT/SIPA
L’inauguration des logements temporaires à Majikavo s’est déroulée lundi en présence du préfet de Mayotte Thierry Suquet. Derrière cette procédure se cache un véritable combat judiciaire.
La zone dite Talus II à Majikavo abrite de nombreuses cases en tôle occupées depuis des années. La démolition de ces habitations de fortune qui s’étendent le long de la colline a été évoquée à maintes reprises. Toutefois,le verdict du jugement est encore attendu afin de définir les modalités de destruction. Dans l’attente de la démolition et le relogement des habitants dans des logements en dur, il a été prévu qu’ils allaient être relogés. Dans ce contexte, les nouveaux logements provisoires ont été inaugurés ce lundi 13 février en présence du préfet de Mayotte Thierry Suquet. Les logements en question sont aménagés sur deux étages avec cuisines et sanitaires commun, rapporte Le Journal de Mayotte.
Lors de sa prise de parole, Mélanie Guilbaud, directrice du développement urbain à la mairie, a déclaré que les logements étaient prêts, et ouverts aux familles qui souhaitent intégrer les lieux. "Comme nous l’avions expliqué, elles sont dix à être concernées, et vont pourvoir entrer dans leurs nouveaux logements la semaine prochaine, après avoir rencontré l’opérateur social", a-t-elle détaillé. Une partie des 75 ménages identifiés a choisi leurs propres solutions pour des logements d’urgence. Les associations qui épaulent ces habitants ont toujours pointé du doigt cette capacité réduite de relogement qui freine les opérations de démolitions-relogement. Grâce à la loi ELAN, l’opération de Résorption d’habitat illégal a pu être accélérée. "Si celle-ci nous est refusée, nous devrons passer par un permis de démolition comme sur le haut du Talus. C’est plus long et plus coûteux pour la mairie", a confié Mélanie Guilbaud.
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