Coronavirus : appel à la vigilance et à la vaccination à Mayotte

LINFO.RE – créé le 8.07.2022 à 05h19 – La rédaction

	Tweet

Une progression de l’épidémie de Covid-19 est constatée à Mayotte avec une hausse du taux d’incidence. L’ARS a lancé un appel à la vigilance et à la vaccination.

A lire également

Mayotte : surveillance accrue des autorités sanitaires face à l'épidémie de dengue à Petite Terre — Mayotte : surveillance accrue des autorités sanitaires face à l’épidémie de dengue à Petite Terre

Mayotte : la préfecture ordonne un nouveau recensement des migrants

Taux d’incidence au-dessus du seuil d’alerte

Le taux d’incidence de la Covid-19 s’est stabilisé entre 20 et 30 à Mayotte depuis février-mars.
Cependant, ce chiffre a augmenté récemment pour s’élever au-dessus du "seuil d’alerte situé à 50", a informé Olivier Brachic, le directeur général de l’ARS (Agence Régionale de Santé) de l’archipel. Comme le rapporte Le Journal de Mayotte, il a annoncé qu’avec un niveau supérieur à 50, "on constate une reprise épidémiologique sur l’île".

Le sous-variant Omicron BA.5 circule activement

La hausse des cas de contagion résulte notamment de la circulation du sous-variant Omicron BA.5. Le responsable a signifié que le virus est plus contagieux, mais moins virulent, et il n’a pas de signe particulier de gravité supplémentaire.
Selon lui, sa présence sur l’île a été détectée pour la première fois il y a trois semaines. Face à cette situation, Olivier Brahic a appelé la population à la grande vigilance pour essayer de freiner sa propagation.

Gestes barrières et port du masque

Le directeur de l’ARS s’est exprimé sur le respect des gestes et le port du masque dans les lieux clos. Jusqu’ici, le masque n’est plus obligatoire, mais son retour reste vivement recommandé.
"On est dans une logique de responsabilisation des gens, il n’a pas de caractère obligatoire", a souligné ce responsable qui l’encourage vivement en disant : "remettons-le".

Vaccin et autotest

Concernant la vaccination contre la Covid-19, Olivier Brahic a déploré que 58% des plus de 60 ans, présentant davantage de facteurs à risque, n’aient pas eu la 3e dose. Pourtant, cette dernière réduit les formes graves de coronavirus, puisque l’immunité décroît au fur et à mesure du temps.
Il a tenu à rappeler que la 4e dose pourrait être injectée 3 mois après la 3e dose pour les plus de 80 ans et 6 mois pour les plus de 60 ans.
Outre la vaccination, l’ARS va distribuer aussi des autotests à l’aéroport et aux communes pour que les gens puissent se tester.