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Mercredi 7 décembre dernier a eu lieu une simulation d’un attentat survenu dans un collège de Koungou à Mayotte. Un homme a ouvert le feu sur toutes personnes croisant son chemin dans les environs du collège. Il a par la suite pris en otage un bus avec 17 enfants à bord. Quand le tueur armé de kalachnikov a fini par être neutralisé, on a alors constaté la mort de 12 personnes dont deux adultes et le reste, des enfants.
Selon les explications de la directrice de cabinet du préfet, Florence Ghilbert-Bézard : "Nous testons la chaîne d’alerte en simulation réelle".
Lors de cette simulation, ce sont les pompiers qui sont arrivés les premiers sur le lieu de l’attentat, 30 mn après avoir reçu un appel de quelqu’un, présent sur la place du drame. Puis le plan Nombreuses Victimes (NOVI) est déclenché dans l’immédiat.
Par rapport à cette situation, la sous-préfet a souligné que : "Sur les scènes habituelles de catastrophe, les pompiers gèrent en direct avec le préfet. Mais en cas d’attentat comme aujourd’hui, c’est la gendarmerie qui doit prendre le commandement. Ils sont les seuls à pouvoir intervenir sur la zone rouge, la plus chaude, qui passe en orange lorsqu’ils sont présents, autorisant alors l’action des pompiers".
Le GIGN est entré en scène pour libérer le bus de l’emprise du terroriste vers, 17h25. En même temps, l’hélicoptère de la gendarmerie tournoyait dans le ciel, survolant la zone de l’attentat.
En parallèle, un Poste de Commandement Opérationnel a été aménagé dans une des salles de classe par la directrice de cabinet tandis que le préfet, gère le Centre Opérationnel de Défense pour alerter Paris.
A l’occasion de cet exercice grandeur nature, le commandant de la gendarmerie de Mayotte qui est le colonel Philippe Leclercq a expliqué que : "Dans l’exercice, 75 gendarmes auront été déployés, dont le GIGN, des gendarmes mobiles, le BTA de Mamoudzou, la section de recherche, le pilote d’hélicoptère et la brigade nautique".