L’ARS poursuit sa mobilisation contre la dengue à Mayotte. Le virus a franchi un nouveau cap et a touché 351 personnes depuis le début de l’année. Il circule plus particulièrement à Mamoudzou, Dzaoudzi, et Pamandzi.
L’épidémie de dengue continue à se propager à Mayotte. Depuis le début de l’année, 351 personnes ont été touchées. La circulation du virus reste très active sur trois communes : Mamoudzou, Dzaoudzi, et Pamandzi. Les autorités sanitaires parlent d’une "situation exceptionnelle" à gérer.
L’Agence régionale de santé (ARS OI) continue sa mobilisation et invite la population mahoraise à se protéger contres les piqûres de moustiques, vecteurs de la maladie. Elle conseille aux habitants d’utiliser des répulsifs, de porter des vêtements couvrants et de dormir sous moustiquaire.
Le virus est également présent dans d’autres secteurs de l’île. "Le nombre de cas de dengue confirmés reste élevé pour la quatrième semaine consécutive, avec près de cinquante cas en moyenne par semaine", précise l’ARS dans son bulletin d’information.
27 nouveaux cas, dont 11 à Mtsapéré et 9 à Kaweni, ont été détectés à Mamoudzou. 6 nouveaux cas dans le village de Labattoir ont été confirmés à Dzaoudzi et 2 à Pamandzi.
La dengue se manifeste par une fièvre d’apparition brutale accompagnée d’un ou plusieurs autres symptômes comme des frissons, des maux de tête, des douleurs articulaires et/ou musculaires ainsi que des nausées. Dans 2 à 4% des cas, il peut y avoir évolution vers une forme grave de la maladie. L’ARS recommande à la population mahoraise de se tourner vers un médecin en cas d’apparition de ces symptômes.
"La grande majorité des patients sont des adultes âgés de 15 à 64 ans (84,9 %). La part des enfants âgés de moins de 15 ans est assez faible, représentant 12 % de l’ensemble des cas", explique l’ARS dans son point épidémiologique.
Depuis le début de l’année, 39 patients infectés ont nécessité une hospitalisation, soit 12,3% des cas. Un seul patient a présenté une forme sévère de la maladie.
et son évolution a été favorable.