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Dans l’après-midi de mercredi 3 juin, de violents affrontements ont opposé une partie de la population de Toamasina aux forces de l’ordre. Une enquête a été ouverte.
Plusieurs individus ont manifesté leur colère face aux mesures de confinement et la situation actuelle à Toamasina. Les manifestants ont érigé un barrage de fortune sur la route menant vers le Ceftar, un des centres aménagés par les autorités pour prendre en charge les patients de la Covid-19. Une voiture ayant transporté un malade a dû rebrousser chemin, dans l’après-midi du mercredi 3 juin, rapporte orange.mg.
Les forces de l’ordre sont immédiatement venues sur place afin de dégager le passage et faire respecter les mesures de confinement. Elles se sont heurtées aux manifestants. Selon les témoignages, des jets de pierres et des grenades lacrymogènes, mais aussi des tirs en l’air ont été remarqués. "Un individu a été retrouvé blessé et inconscient au niveau du barrage, ce qui a attisé la colère des grévistes", a expliqué le commissaire de police Faly Rakotoarijaona. Ce dernier a ajouté que le blessé a été emmené à l’hôpital et sa vie est hors de danger.
Selon une source auprès du Groupement de la gendarmerie Atsinanana, certaines personnes ont préparé un projet de grève au lendemain de l’intervention du chef de l’État, Andry Rajoelina, dimanche dernier. Mercredi matin, un groupe d’individus ont demandé la démission du locataire d’Iavoloha pour mauvaise gestion de la crise sanitaire à Toamasina, rapporte orange.mg.
Le Contrôleur général de la police, Razatovo Hajanomena Fanja a, de son côté, appelé au calme et à l’apaisement. Il a rappelé, dans la foulée, la mission des forces de l’ordre qui est de protéger la population et ses biens. Selon lui, le ministère de la Sécurité publique a ouvert une enquête pour connaître les circonstances de cet incident.
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