Madagascar : un gouverneur mis en cause dans une suspicion de harcèlement sexuel

Des "comportements inadaptés"

Ramandehamanana Richard, gouverneur de la région Alaotra Mangoro, est cité dans une affaire de harcèlement sexuel présumé. L’homme, s’autoproclamant pasteur, fait l’objet de suspicion de comportements inappropriés à l’encontre de trois coopérantes. Ces dernières sont des représentantes du département français d’Ille-et-Vilaine dans le cadre de la coopération décentralisée avec la région de Madagascar. Après ces soupçons de harcèlement sexuel, le président du département français Jean-Luc Chenut a décidé de mettre fin à la collaboration dans sa lettre datée du 1er août. Il a également fait part de ses "inquiétudes" quant aux "comportements inadaptés" par le numéro un de la région, rapporte L’Express de Madagascar.

Rapatriement des jeunes filles

D’après La Gazette de la Grande Ile, le gouverneur aurait fait des remarques sur le physique de ces jeunes filles. Il est accusé d’avoir fait des attouchements et il aurait tenté d’embrasser l’une d’elle sans son consentement. Ces jeunes filles se trouvaient dans la région pour appuyer l’écotourisme et la filière lait. Ces deux secteurs constituent la richesse de la région considérée comme un grenier à riz de Madagascar. Dans sa missive, Jean-Luc Chenut a alors annoncé le rapatriement immédiat de ses compatriotes.

Aucune réaction du gouverneur

Le gouverneur mis en cause ne s’est pas encore exprimé depuis que l’affaire a été révélée au grand jour. De son côté, un des collaborateurs de Ramandehamanana Richard a dénoncé des propos diffamants. Il a ajouté que les coopérantes ont déjà quitté la Grande Ile au début du mois d’août, car leur contrat était arrivé à terme. La même source n’a toutefois pas infirmé ni confirmé l’authenticité de la lettre écrite par le président du département d’Ille-et-Vilaine, Jean-Luc Chenut.

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