S’exprimant au nom de Madagascar, Hery Rajaonarimampianina a affiché sa volonté de réduire le taux de prévalence en Vih-Sida, même si ce taux reste relativement faible, se situant en dessous de 1% dans son pays.
Madagascar réitère son engagement à lutter contre le
Sida même si le
taux de prévalence est encore bas dans ce pays. C’est ce qui ressort d’une rencontre entre le président malgache Hery Rajaonarimampianina et le directeur exécutif de l’organisation des Nations unies pour la lutte contre le
sida (Onusida), Michel Sidibé, ce mercredi 16 avril à Tananarive.
Le chef de l’Etat malgache a affiché sa volonté de combattre ce fléau, même si le cas de la Grande île n’est pas aussi alarmant, comparé à celui des autres pays. "Madagascar a la possibilité de vaincre ce fléau et atteindre les objectifs zéro, notamment la transmission de la mère à l’enfant ", assure-t-il, faisant référence au taux de prévalence relativement faible, de l’ordre de 0,4%, enregistré dans son pays.
Le secrétaire général adjoint des Nations Unies, Michel Sidibé, a quant à lui salué la détermination de son hôte à lutter contre la pandémie du Sida. Il s’est félicité d’avoir comme interlocuteur direct dans ce combat de longue haleine "un homme engagé pour la justice sociale et la lutte contre la pauvreté".
"Il est temps et nécessaire de mettre en place un programme adéquat pour la Grande Ile car le sida représente des inégalités et une absence d’équité dans le traitement des porteurs du virus du VIH. Le Président de la République prendra des résolutions axées beaucoup plus sur la justice sociale", affirme le patron de l’Onusida.
Environ 25 ans après l’apparition des premiers cas de sida en 1987, ce sont 42 370 personnes qui sont atteintes par cette maladie sur tout le territoire malgache, d’après les statistiques officielles dévoilées en 2012.
Pour rappel, Madagascar a souscrit en 2011 à la déclaration politique pour l’atteinte des trois objectifs zéro : zéro nouvelle infection en Vih, zéro décès lié au sida et zéro discrimination. Cette déclaration, actuellement à mi-chemin de sa mise en œuvre, se fixe l’objectif d’ici 2015 de "parvenir à un accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et à l’appui en matière de Vih".