Face à la recrudescence de l’insécurité dans la capitale, le commandement de la gendarmerie de la région d’Analamananga a tenu une conférence de presse pour faire un point sur la situation. Le Général Richard Ravalomanana a alors assuré que les forces de l’ordre vont tout faire pour mettre fin à la terreur associée aux attaques à mains armées perpétrées ces derniers jours par les bandits.
"S’il le faut, nous allons mettre à la disposition de nos hommes des grenades et des fusils d’assaut, voire même des fusils-mitrailleurs". Le Général Richard Ravalomanana, commandant de la circonscription de la gendarmerie d’Antananarivo, a été sans équivoque hier.
Les forces de l’ordre sont sur le pied de guerre pour faire face à des bandits qui sont de plus en plus équipés et organisés. Ainsi une nouvelle organisation sera mise en place pour assurer l’efficacité des interventions souvent jugées tardives par la population.
Sur ce point, le Général Richard Ravalomanana a annoncé que les éléments concernés par ces retards, le plus souvent inexpliqués, seront désormais sanctionnés et seront soupçonnés de complicité avec les bandits.
Par ailleurs, le Général Richard Ravalomanana a annoncé la création d’une nouvelle unité d’élite au sein de la gendarmerie appelée "Groupe de choc". Chacun des quatre groupements de la gendarmerie d’Antananarivo aura son unité d’élite composée d’une dizaine d’hommes surentrainés. Les éléments des Groupes de choc suivent actuellement une formation dispensée par un instructeur du Groupe de sécurité et d’intervention spéciale (GSIS).
En ce qui concerne la multiplication des munitions aux mains des bandits, le Général Richard Ravalomanana déplore une fuite au sein même de la Gendarmerie. "Certaines munitions utilisées par les malfaiteurs viennent des lots de la CIRGN-Tana (Circonscription interrégionale de la Gendarmerie nationale)", a concédé le gendarme.
Il fait notamment allusion aux douilles récupérées à la suite de différentes attaques à mains armées dans plusieurs endroits dans la capitale.