Après le déclenchement par l’OMS de son plus haut niveau d’alerte pour contrôler la variole du singe, Maurice reste sur ses gardes. Les mesures de sécurité sanitaires ont été renforcées à l’aéroport et au port.
Près de 80 pays dans le monde sont actuellement touchés par l’épidémie de variole du singe. Une situation qui a poussé l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) à déclencher son plus haut niveau d’alerte afin de contrôler la maladie. À Maurice, le ministère de la Santé reste sur ses gardes et a lancé des démarches pour obtenir le vaccin. Toujours est-il que la campagne de vaccination ne sera pas la même que celle menée dans la lutte contre la Covid-19. "Toutes les personnes qui ont fait le vaccin contre la variole ont moins de risque d’être infectées.", a souligné le Dr Ashwamed Dinassing, directeur des services de santé sur le récit de Défi Média.
Les autorités mauriciennes ont également renforcé les mesures de sécurité sanitaires à l’aéroport et au port. "Tous les passagers qui arrivent sont soumis à une prise de température. On leur remet une brochure sur cette maladie", a expliqué le Dr Ashwamed Dinassing. Ils doivent mentionner sur le formulaire s’ils ont un ulcère sur leur corps. Dans ce cas, ils effectueront directement un test, car des médecins seront présents à l’aéroport. En cas de résultat positif, le passager sera immédiatement transporté à l’hôpital ENT, à Vacoas. "Il y sera pour 21 jours. Les inspecteurs sanitaires se rendront chez les personnes qui sortent des pays africains où l’on peut avoir la malaria. Lors des tests, ils pourront poser quelques questions liées à la variole du singe.", a poursuivi le directeur des services de santé.
Les passagers qui présentent des boutons doivent appeler la hotline dont le numéro est indiqué sur la brochure pour informer le service de santé. "Grâce au test PCR que nous avons pour cette maladie, nous pouvons le faire localement. C’est plus rapide pour les résultats.", a précisé le Dr Ashwamed Dinassing.
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