Gwendoline Defente/AP/SIPA
Selon un communiqué de presse émis par le National Disaster Committee, mardi 18 août, l’opération de remorquage d’une partie du MV Wakashio a été ralentie à cause de la faible profondeur d’eau à marée basse. L’intervention ira plus vite, une fois, ce cap passé.
Le vraquier japonais qui s’est échoué sur le récif de la Pointe d’Esny (Maurice) s’est brisé en deux. Dimanche 16 août, le directeur des Affaires maritimes, Alain Donat, a annoncé que la partie avant du navire allait être remorquée pour être sabordée. L’objectif des autorités est en effet de la couler à environ 15 kilomètres du sud de l’île.
A lire aussi > Wakashio : des images aériennes impressionnantes
Les opérations de remorquage vers le large sont en cours, mais l’intervention progresse lentement en raison de la marée basse et de la faible profondeur de l’eau, selon un communiqué du National Disaster Committee, mardi 18 août. Le comité a cependant indiqué que le remorquage se fera plus vite une fois que la partie avant de l’épave atteindra les eaux profondes.
A lire aussi > Maurice : le gouvernement adresse une demande de compensation au propriétaire du MV Wakashio
La partie arrière du MV Wakashio reste quant à elle coincée sur les récifs de Pointe d’Esny. Un plan technique a été préparé et une décision serait ensuite prise pour son enlèvement. Des barrages flottants supplémentaires ont été déployés à Grande-Rivière-Sud-Est. La garde-côte nationale assure la surveillance autour des sites sensibles.
> Nos articles sur le naufrage du MV Wakashio.
