Le commerce, les services financiers, le secteur professionnel et la logistique sont les principaux pourvoyeurs d’emplois actuellement à Maurice. Les offres ont cependant diminué par rapport en 2012.
Selon les agences locales, les recrutements continuent dans les sociétés implantées à Maurice bien que les
offres s’annoncent moins nombreuses cette année par rapport à 2012, avec seulement 6 500 nouveaux postes à pourvoir contre 10 300 auparavant.
Pour les recrutements en ligne, le secteur des Technologies de l’information et de la Communication (TIC) assure à lui seul 28 % des offres, contre 25% pour celui de l’externalisation ou le BPO (Business Process Outsourcing (BPO), indique Aurélie Marie, responsable auprès de Myjob.mu sur Defi Medias. « Ces deux secteurs sont depuis ces trois dernières années les principaux pourvoyeurs d’emplois », à Maurice, selon cette source.
« La force du secteur des Tic-BPO repose sur le haut niveau de compétences des candidats mauriciens et le grand nombre de contrats décrochés avec les entreprises et groupes internationaux », poursuit-elle en soutenant que faire appel à la main d’œuvre mauricienne intéresse les recruteurs dans la mesure où celle-ci est à la fois « bilingue et qualifiée ».
Pour l’ensemble des recruteurs, « le besoin en ressources humaines est primordial pour maintenir l’activité de l’entreprise », devait noter Aurélie Marie.
Concernant les postes à pourvoir, « ceux de développeurs Web, d’ingénieurs informatiques, d’administration réseaux et de systèmes, des postes dans la communication, de chef de projet et la gestion de sites Web », figurent en tête du classement pour le secteur TIC alors que pour le BPO, les offres s’orientent plus vers le domaine financier (conseillers, analystes) et l’administration ou encore le commerce (agents technico-commerciaux, chargé de clientèle…).
Malgré un contexte économique difficile, d’autres secteurs comme le manufacturier continue de recruter sur l’île mais à un rythme moins soutenu, a fait savoir une autre source sur Defi Medias.
Comme bon nombre de pays, l’île connaît également un ralentissement de l’ensemble de ses activités économiques. De ce fait, les prévisions sont moins optimistes pour cette année en ce qui concerne les créations de nouveaux postes. En effet, si cela a été de l’ordre de 10 300 en 2012, les statisticiens locaux ne prévoient qu’autour de 6 500 cette année.