Alors que la police mauricienne privilégie la thèse d’un crime passionnel ou d’acte de sorcellerie, la famille de Mantee Murchoyea, la femme dont le corps a été retrouvé en morceaux lundi, soupçonne une vengeance.
La police mauricienne poursuit son investigation après la découverte d’un corps découpé en plusieurs morceaux, lundi matin, dans un bassin de Petite-Rivière.
Les premiers éléments de l’enquête ont permis d’identifier la victime. Il s’agit de Mantee Murchoyea, une femme de 55 ans habitant à Petit-Verger. Elle était portée disparue depuis dimanche dernier. Inquiets, ses proches ont signalié sa disparition dès le lundi 24 février.
Lundi, vers 8 heures, un planteur de Petite-Rivière a aperçu des restes humains flottant au dessus d’un bassin d’irrigation. Il avertit aussitôt le groupe d’intervention de la police locale ou le GIPM. A leur arrivée, les policiers ont dû descendre à 2 mètres de profondeur pour récupérer le tronc, les jambes et ensuite la tête de la victime. Mardi, un des poignets de la quinquagénaire a été retrouvé tandis que l’autre partie est toujours introuvable.
Selon les résultats de l’autopsie, la victime aurait été tuée par strangulation. Son corps a été ensuite découpé en plusieurs morceaux à l’aide d’une scie électrique puis jeté dans le bassin.
A ce stade de l’enquête, la police mauricienne a décidé de n’écarter aucune piste. Le téléphone portable de la victime et toutes ses fréquentations ont été scrutés au peigne fin, rapporte la presse locale.