La baignade à Flic-en-Flac est quelque peu perturbée par la présence des méduses dans le lagon. Suite au signalement d’un cas de piqûre, une alerte a été donnée par les garde-côtes pour prévenir tous les baigneurs du danger, relate lexpress.mu.
Suite à un cas de piqûre aux méduses qui avait été signalé lundi matin, un important dispositif des garde-côtes a été déployé sur la plage de Flic-en-Flac pour scruter le moindre danger et assurer la sécurité des baigneurs. Toutes les mesures de sécurisation du paramètre seront encore maintenues pour ce mardi.
« Nous voulons surtout les convaincre de ne pas aller nager trop loin et les avisons des endroits moins risqués », a expliqué un policier du garde-côte national qui a d’ailleurs rapporté un cas de piqûre enregistré dans la matinée du lundi. « Il ne s’agissait pas d’un cas très grave. La personne n’a pas été sérieusement touchée » a-t-il ajouté, toutefois, la police de la région de l’Ouest continue de doubler de vigilance afin d’empêcher que d’autres incidents ne se produisent.
De leur côté, les baigneurs de Flic-en-Flac semblent ne pas trop s’inquiéter de la situation. « Je n’ai pas vraiment peur. Je connais assez la mer et je pense qu’avec le nombre de personnes qu’il y a aujourd’hui (lundi 2 janvier), les méduses devraient partir », a déclaré un père de famille, un habitué des lieux. Ces créatures transparentes rodent fréquemment dans les lagons mauriciens. Pas plus tard que 26 décembre dernier, la police des garde-côtes avait donné l’alerte aux méduses dans le lagon de Bellemare et vers fin septembre, dans celui de Mont Choisy.
L’année dernière, à la même période, la présence de méduses a été signalée sur la côte nord ouest de l’île sœur, notamment à Balaclava, Trou aux Biches et Mont Choisy, empêchant les baigneurs de profiter pleinement de la plage.
C’est par l’intermédiaire des cellules urticantes, placées sur leur tentacule, que les méduses attaquent. Leurs piqûres se traduisent généralement par une vive douleur passagère, semblable à celle provoquée par une décharge électrique. Cependant, elles peuvent se compliquer et provoquer une syncope pouvant entraîner la noyade du sujet attaqué.
Par ailleurs, les méduses existent bien avant l’ère des dinosaures, il y a environ 650 millions d’années de cela. Il y en a plusieurs espèces, rendant difficile l’identification des toxines en cas de piqûres. Aux Etats-Unis, 500 000 incidents liés aux attaques des méduses sont signalés chaque année rien que dans le Maryland et entre 60 000 à 200 000 cas sur les côtes de Floride.
En cas de piqûre, des précautions s’imposent afin de ne pas s’exposer à des complications importantes : le premier geste à faire c’est de rincer abondamment la région attaquée par de l’eau de mer. Ensuite, étaler du sable sur l’endroit et laisser sécher quelques minutes au soleil. Procéder ensuite par de légers massages pour enlever les cellules urticantes restantes.
Enfin, attention à l’usage du vinaigre, si dans certains cas, cela peut soulager grandement, son utilisation peut également s’avérer dangereuse sur des piqûres de certaines espèces rares. Quoi qu’il en soit, il est toujours conseillé de consulter un médecin en cas de piqûre de méduses.