Au lendemain de la clôture du procès du meurtre de Michaela Harte devant la Cour d’Assises de Port-Louis, le gouvernement mauricien relance l’affaire et envisage l’ouverture d’une seconde enquête.
L’enquête sur le meurtre de l’Irlandaise Michaela Harte s’est clôturée sur un sentiment d’inachevé après l’acquittement des deux principaux accusés, Avinash Treebhowon et Sandip Mooneea.
Faute de pouvoir faire toute la lumière sur ce drame, la justice mauricienne n’exclut pas de répartir à zéro. L’ouverture d’une seconde enquête serait actuellement envisagée, d’après Le Matinal, qui fonde ses informations sur une réunion de haut niveau diligentée par le gouvernement mauricien au lendemain du classement de l’affaire devant les Assises de Port-Louis.
« Le Premier ministre Navin Ramgoolam a réitéré son souhait que justice soit faite dans les plus courts délais », rapporte Le Matinal. Dans cette optique, le chef du gouvernement mauricien a réuni dans son cabinet plusieurs responsables chargés de ce dossier, notamment le directeur des Poursuites publiques Me Satyajit Boolell, le Solicitor General Dhiren Dabee, le commissaire de police Dhun Iswar Rampersad et le secrétaire au Cabinet Suresh Seebaluck.
Première action préconisée : l’Etat mauricien envisage sérieusement de faire appel à des experts étrangers, notamment britanniques ou français, pour aider la police mauricienne à mener une nouvelle enquête afin d’élucider le meurtre de l’Irlandaise Michaela Harte survenu le 10 janvier 2011 à l’ex-Legend Hôtel, à Grand-Gaube.
Jeudi soir, c’est un véritable coup de tonnerre qui a retenti en Cour d’Assises de Maurice après le
verdict d’acquittement rendu en faveur des présumés meurtriers de Michaela Harte, à savoir, le valet de chambre Avinash Treebhowon et son chef Sandip Mooneea. Ces derniers ont été trouvés non-coupables faute de preuves matérielles pour les incriminer.
Pour autant, cette affaire est loin de connaître son épilogue, et il va donc falloir revenir à la case départ avec l’ouverture d’une deuxième enquête. Ce qui n’est pas pour déplaire les proches de la victime qui se disaient dévastés par le verdict de la Cour d’Assises.
« Après 18 mois d’attente et après avoir enduré 8 semaines épouvantables (de procès, ndlr), nous sommes dévastés et anéantis. Il n’y a pas de mots pour exprimer nos sentiments », ont écrit dans un communiqué conjoint les familles Harte et McAreavey.
Sources : Le Matinal, Defimedia.info