Éclipse : la panique s’installe dans les écoles à Maurice

Les dispositions déjà prises à l’avance

Si les responsables et les enseignants craignent les dangers pouvant survenir lors de l’éclipse de ce jeudi 1er septembre, le ministère mauricien de l’Éducation ne partage pas cette inquiétude. Il a d’ailleurs affirmé que la fermeture des établissements scolaires n’est pas envisagée en soulignant que toutes les dispositions ont été prises bien en avance. "Les commandes pour les lunettes ont été passées dès le mois de juin. Les chefs d’établissement sont priés de trouver une bonne formule afin que cet événement se passe dans les meilleures conditions possibles", est-il indiqué dans leur communiqué relayé par Lexpress.mu.

Une requête pour l’arrêt des cours à 11h30

Malgré cette mesure prise par le ministère, Soondress Sawmynaden, président de l’Association des recteurs est loin d’être rassuré. "Regarder le soleil à l’œil nu a des conséquences graves et peut même causer la cécité. Comment ferons-nous pour contrôler tous ces élèves à la fois ?", se demande-t-il. Sa crainte a été accentuée par la faible proportion d’élèves intéressés par l’éclipse et ayant fait l’acquisition de lunettes spécialisées. Soondress Sawmynaden a alors demandé à ce que les cours se terminent à 11h30 et que les élèves puissent immédiatement rentrer chez eux avant le début de l’éclipse à partir de 12h27. Alors que son apogée sera à 14h13, il a précisé qu’"à cette heure-là, les élèves ont droit à une pause dans les collèges". Il a poursuivi en disant qu’il sera ensuite "impossible de s’assurer qu’ils ne regardent pas directement l’éclipse et n’essaient pas de filmer ou faire des vidéos avec leur téléphone portable".

Prendre des décisions comme dans le cas des cyclones

De son côté, Jaganarden Sunassee, président de la Mauritius Head Teachers Association, s’inquiète également du danger que l’éclipse peut représenter pour les élèves. "Il faudrait prendre des décisions comme dans le cas des cyclones", a-t-il proposé. Il estime que les équipements pour ce phénomène sont insuffisants malgré la conférence sur le sujet au Rajiv Gandhi Science Centre. Il s’est ensuite tourné vers le ministère en demandant des "actions appropriées".

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