Une alerte à "la bombe" (qui s’est avérée factice) a eu lieu au cours du vol AF 463 qui assurait la liaison entre l’île Maurice et Paris. L’avion a été contraint d’atterrir en urgence à Mombasa au Kenya, dans la panique totale. Une passagère raconte ce qu’il a vécu.
L’avion dévie sa trajectoire
Les passagers du vol AF 463 ont eu la peur de leur vie après une alerte à la bombe qui a eu lieu dans l’avion, ce dimanche 20 décembre. Alors qu’ils quittaient Maurice pour rejoindre Paris, ils ont été contraints d’atterrir en urgence à Mombasa au Kenya.
Débora Krunić raconte ce qui s’est passé à l’intérieur de cet avion d’Air France quand cette fausse alerte à la bombe a eu lieu. "Le dîner a été servi, tout allait bien. C’est après le repas qu’il s’est passé quelque chose de bizarre. Le personnel navigant avait l’air très tendu. Il y avait beaucoup d’allers-retours dans l’appareil. Comme il y avait des enfants en bas âges à bord, on s’est dit que c’était pour les biberons", se souvient cette passagère. Vers minuit, le personnel annonce finalement aux passagers que l’avion va devoir se poser à Mombasa en raison d’un "problème technique".
Une évacuation en urgence
Alors que la panique commence à gagner toutes les personnes présentes, l’avion se pose finalement dans un champ à environ 1 km de Mombasa. "Une fois l’appareil arrêté, on nous a lancé : vous allez sortir en urgence par l’issue de secours la plus proche de vous. Ne prenez rien. Éloignez-vous de l’appareil. Il va falloir courir", se rappelle Débora Krunić. Les 459 passagers et les membres de l’équipage ont alors pris les toboggans et se sont mis à courir. "En cinq minutes, tout l’avion s’est vidé. C’était confus. Il faisait nuit", a ajouté la passagère. Dans la cohue, les pompiers sont tout de suite descendus sur terrain.
L’existence d’une bombe est confirmée
Les bruits de couloirs sur une bombe cachée dans un miroir sont rapidement parvenus aux oreilles des passagers. Ce n’est qu’à 6 heures du matin que les passagers ont une confirmation officielle de la présence d’un engin dangereux dans leur appareil. Heureusement, les secours ont décrété qu’il s’agissait d’une fausse alerte à la bombe. "Les membres de l’équipage du vol Air France AF 463 ont été applaudis deux fois. Ils ont été formidables. Les hôtesses avaient les larmes aux yeux, pour eux, l’enfer était passé", a déclaré la passagère qui a pu regagner sans encombre la France.
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Émotion palpable à l’arrivée à Paris #AirFrance #Mauritius #CDG #Kenya #AF463 pic.twitter.com/abvKlregql
— Débora Krunić (@deborakrunic) 21 Décembre 2015
#AirFrance tient à saluer l’efficacité, la réactivité et le grand professionnalisme de son équipage sur l’AF463 du 19/12
— Air France Newsroom (@AFnewsroom) 20 Décembre 2015