La croissance mauricienne jusqu’en 2017 devrait permettre à l’île de retrouver ses chiffres d’avant la crise financière mondiale.
D’après les projections des autorités, la croissance mauricienne pour le 30 juin 2016 est envisagée à 5.3% (Habariza Comores). L’annonce a été faite dans le sillage de la présentation par le ministre mauricien des Finances, Vishnu Lutchmeenaraidoo, de l’exercice des 18 prochains mois. Cette croissance a été de 3.5% l’année dernière.
Apparemment les responsables mauriciens placent la barre haut puisque pour l’exercice 2016-2017, la croissance est encore projeté plus en avant, avec le chiffre de 5.7% avancé. Ainsi, à partir de 2017, le pays est censé retrouver son rythme de croissance avant la crise financière mondiale.
Pour 2015, la Mauritius Commercial Bank Focus (MCB) annonce une croissance de 3,8%, la Banque mondiale et le Fonds monétaire international (FMI) eux prévoient 3,9%. La banque britannique Standard Chartered Bank pousse encore un peu plus la prouesse ; elle avance le chiffre de 4%.
Maurice a la réputation d’être une des économies les plus performantes et compétitives du continent africain. En 2011, l’île a été classée, pour la 5e année consécutive, premier pays d’Afrique en termes de démocratie, investissement et bonne gouvernance, et 8e pour la liberté économique.
Selon le FMI, le PIB en 2014 serait de l’ordre de 22 milliards de dollar (20.5 milliards d’euro), et au niveau de chaque habitant de 16.820 dollar (14.440 euros). Ce qui est effectivement l’un des plus élevé d’Afrique. Si depuis l’indépendance, l’industrie sucrière a été le pilier de l’économie, le pays a diversifié ses secteurs. Ainsi à côté du sucre, on a les services financiers, l’éducation, le tourisme, les technologies de l’information et de la communication, les fruits de mer, l’hospitalité, la santé, les énergies renouvelables, etc.