Une importante quantité d’héroïne a été interceptée par des agents de l’antenne antidrogue à l’aéroport international de Plaisance. Cette opération a pu être réalisée grace aux renseignements précis obtenus le dimanche 31 août dernier.
Une opération réussie par les agents de l’antenne antidrogue basée à l’aéroport a permis de saisir une importante quantité d’héroïne à l’aéroport international de Plaisance. Après avoir obtenu des renseignements précis, les hommes du Deputy Commisionner of Police Vinod Appadoo sont descendus à Plaisance, le 31 août dernier. Une fois sur les lieux, ils ont effectué une vérification minutieuse au sein d’une compagnie qui gère les colis en provenance de l’étranger, rapporte Defimedia mardi.
L’équipe dirigée par l’inspecteur Ashik Jagai a été principalement attirée par une boîte suspecte en provenance d’Ouganda. En ouvrant la boîte, ils ont trouvé un "trolley bag" qui a servi de cartable. Les enquêteurs ont pris le soin d’étudier chaque détail estimant que les barons de drogue sont assez rusés et ne négligent aucun détail afin de mener à bien leur importation de drogue.
L’intérieur du cartable ne contenait aucun objet illicite, mais les policiers connaissant déjà le mobile utilisé par les trafiquants se sont empressés de vérifier les manches du "trolley bag." Les policiers ne se sont pas trompés. "Les manches du ‘trolley bag’ étaient effectivement bourrées d’or blanc. À la pesée, cette drogue faisait 425 grammes. Ce qui allait rapporter la somme avoisinant les Rs 6,5 millions (82 000 euros) aux narco-trafiquants sur le marché à Maurice." rapporte Le Défi Média. Le colis a été mis sous scellés et les officiers du Forensic Science Laboratory se chargeront d’en définir la pureté.
Suite à cette saisie d’héroïne, une manœuvre de ‘controlled delivery’ a été instaurée afin de mettre la main sur le récipiendaire de cette drogue. Pendant cet exercice réalisé dans la région sud de l’île, aucun individu ne s’est encore montré pour récupérer la drogue. Néanmoins, l’on sait qu’une enquête se déroule au sein du quartier général de la brigade antidrogue aux Casernes centrales afin de pouvoir remonter jusqu’au contact local.