Les autorités néo-zélandaises distribueront, donc gratuitement, des protections périodiques dans les écoles pour lutter contre "la précarité menstruelle".
D’après la Première ministre de la Nouvelle-Zélande, Jacinda Ardern, une étude a révélé qu’environ une adolescente sur 12 ne va pas à l’école pendant ses règles, faute d’accès à des protections adaptés. "Les jeunes ne devraient pas rater leur éducation en raison de quelque chose de normal pour la moitié de la population", a affirmé Mme Ardern dans des propos rapportés par les médias français.
Selon elle, la fourniture de ces protections dans les établissements scolaires est un moyen pour le gouvernement de s’attaquer directement à la pauvreté, "d’aider à accroître le taux de fréquentation scolaire et d’avoir un effet bénéfique sur le bien-être des enfants".
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Ce programme commencera au mois de juin pour quelque 25 millions de dollars néo-zélandais, soit 15 millions d’euros, sur une période de 3 ans. La ‘précarité menstruelle’ affecte celles qui ne peuvent s’acheter qui n’ont pas des tampons, des serviettes hygiéniques, ou encore des médicaments antidouleur.
L’année dernière, l’Ecosse est devenue le premier pays au monde à mettre à disposition des protections intimes dans les bâtiments publics (A lire ici).
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