Une vingtaine de pays occidentaux sont touchés, dont la France, le Portugal, l’Espagne, et le Royaume-Uni.
La variole du singe est apparue le 3 mai dernier hors d’Afrique, comme le rappelle Le Figaro. Elle s’est étendue en Europe, en Amérique du Nord et en Australie. Lundi 23 mai, le Danemark a confirmé son premier cas, et l’Autriche la veille. Plus de 100 cas ont été enregistrés dans environ 20 pays, surtout au Portugal, en Espagne, et au Royaume-Uni.
En Grande-Bretagne, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et les autorités de santé publique ont lancé l’alerte le 7 mai. Et ils s’attendent à une augmentation du nombre de cas. Outre-Atlantique, les autorités sanitaires états-uniennes se préparent déjà à la vaccination des cas contacts.
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En France, l’un des rares connaisseurs de ce virus s’appelle Antoine Gessain, directeur du département épidémiologie et physiopathologie des virus oncogènes à l’Institut Pasteur. Selon lui, dans des propos rapportés par le média cité plus haut : "généralement, les personnes sont contagieuses une à deux semaines après l’infection, au moment où elles développent des lésions cutanées qui font penser à la varicelle".
Il ajoute que "plus il y en a, plus la maladie semble sévère. Le plus souvent, les transmissions s’effectuent surtout au moyen du contact avec ces lésions cutanées et les fluides biologiques infectés". Le médecin poursuit que "le diagnostic de confirmation est obtenu, après les signes cliniques, par un test de PCR effectué sur le liquide contenu dans les lésions".
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