Jacques Witt/SIPA
D’après un responsable régional de l’Organisation mondiale de la santé, plusieurs pays européens ont recensé des cas de variole du singe. Cette maladie pourrait se propager rapidement dans le vieux continent. Le gouvernement britannique prend la situation "très au sérieux".
La variole du singe est une maladie rare et peu connue. Après plus de deux ans de pandémie de coronavirus, l’identification de cas dans différents continents suscite l’inquiétude. Une responsable de l’Agence britannique de sécurité sanitaire (UKHSA) a affirmé, dimanche 22 mai, que le Royaume-Uni enregistre quotidiennement de nouveaux cas.
Une vingtaine de personnes ont été touchées la semaine passée et un nouveau bilan devrait être communiqué ce lundi, "avec les chiffres du week-end". Susan Hopkins a déclaré à la chaîne BBC : "Nous détectons chaque jour davantage de cas". Le gouvernement du Royaume-Uni dit prendre cette maladie "très au sérieux".
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Les symptômes de la variole du singe comprennent une éruption cutanée commençant sur le visage et s’étend au corps. L’OMS a précisé que cette maladie est en grande majorité bénigne. La personne infectée "guérit en général spontanément et les symptômes durent de 14 à 21 jours". Pour le moment, il n’y a pas de vaccin, mais un sérum contre la variole peut être utilisé pour protéger les cas contact, selon le Dr Hopkins.
Par précaution, le gouvernement britannique a, par ailleurs, émis quelques recommandations. Les cas contact les plus exposés à des malades de variole du singe doivent s’isoler pendant trois semaines, rapporte la chaîne SkyNews. Ils doivent également éviter tout contact avec des personnes immunodéprimées, des femmes enceintes et des enfants de moins de 12 ans.
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