La Commission européenne a été chargée, mardi 29 mars, de travailler à une position commune sur l’injection d’une quatrième dose de vaccin contre la Covid-19 d’ici à la semaine prochaine.
Alors que le coronavirus continue de circuler dans le monde, la vaccination est considérée comme le meilleur moyen pour se protéger de la Covid-19. Les scientifiques constatent cependant que l’immunité conférée par la deuxième, voire la troisième dose de vaccin diminue quelques mois après leur injection. De ce fait, plusieurs pays ont décidé d’ouvrir la quatrième dose de rappel aux personnes âgées ou vulnérables.
"Aujourd’hui, on voit des États qui ont ouvert la quatrième dose aux plus de 75 ans, d’autres aux plus de 80 ans, c’est le cas de la France, un autre, les Pays-Bas, aux plus de 60 ans, d’autres ne l’ont pas encore ouvert", selon le ministre français de la Santé. Olivier Véran a pourtant indiqué que cela génère "des interrogations légitimes".
Réunis à Bruxelles mardi, les ministres européens de la Santé voudraient harmoniser la recommandation d’âge pour la quatrième dose de vaccin anti-coronavirus. À l’issue de la réunion, M. Véran, dont le pays assure la présidence du Conseil de l’UE, a affirmé que la Commission est chargée de travailler à une position commune à ce sujet d’ici à la semaine prochaine pour "ne pas perdre de temps".
Elle travaillera avec les différents États membres de l’Union européenne, le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) et l’Agence européenne des médicaments (EMA). L’UE pourra ensuite "arrêter une position commune".
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