Ce lundi 30 janvier, le groupe néerlandais Philips a fait part de la suppression de 6 000 emplois d’ici 2025 après le fiasco des appareils respiratoires défectueux pour l’apnée du sommeil. Ce chiffre s’ajoute aux 4 000 déjà annoncés en octobre dernier.
Philips a annoncé que 6 000 emplois seront supprimés d’ici 2025 après de pertes importantes liées au rappel des appareils respiratoires défectueux pour l’apnée du sommeil. Quelque 3 000 postes disparaîtront en 2023, et le reste d’ici 2025, a précisé l’ancien géant de l’électronique, reconverti en firme de soins de santé.
Cette réduction d’effectif qui arrive est "difficile mais nécessaire", en plus des 4 000 emplois déjà annoncés en octobre dernier, selon le PDG de Philips, Roy Jakobs. Il a expliqué dans des propos rapportés par les médias français comme Le Parisien que l’année 2022 a été très difficile pour Philips et ses actionnaires. De ce fait, "nous sommes en train de prendre des mesures fermes pour améliorer nos performances de façon urgente".
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Philips aurait essuyé une perte nette de 105 millions € au quatrième trimestre 2022, contre un bénéfice net de 151 millions au dernier trimestre de 2021. Sur 2022, la perte nette est de 1,6 milliard €, avec un bénéfice net de 3,3 milliards en 2021.
Ces pertes sont surtout liées au rappel d’appareils respiratoires défectueux pour l’apnée du sommeil. La société avait commencé le processus en juin 2021, après avoir révélé que les utilisateurs de ces machines risquaient d’avaler des morceaux de mousse insonorisante toxique.
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