Un animateur périscolaire de 54 ans, d’une école maternelle de Rezé, près de Nantes (Loire-Atlantique), a été mis en examen pour "agressions sexuelles aggravées". Il a été placé sous contrôle judiciaire.
Ce père de famille de 54 ans, avec un casier judiciaire vierge, a été placé en garde à vu lundi, dans le cadre d’une enquête menée par la brigade de protection de la famille de la Sûreté départementale, ouverte après un signalement de la commune au parquet.
L’animateur périscolaire avait le profil requis pour occuper le poste. C’est pourquoi, il "travaillait pour la collectivité depuis trois ans". Le procureur de la République de Nantes, Pierre Sennès explique que : "Pour l’instant dans le dossier ouvert à l’instruction, nous avons neuf victimes (présumées)" . Il précise en effet que si "d’autres victimes se manifestent, elles seront auditionnées". La ville a mis également en place un dispositif de soutien psychologique qui sera renforcé dès la semaine prochaine.
Le 8 mars dernier, la municipalité avait décidé de suspendre l’animateur "à titre conservatoire et dans le souci de protection des enfants". Cela faisait suite au signalement d’un parent d’un des élèves qui, la veille, avait alerté les services de la Mairie d’un "comportement inapproprié" à l’égard de son enfant.
La ville a reconnu que l’animateur avait déjà été recadré en septembre dernier, suite à la colère d’une mère affirmant qu’il avait embrassé sa fille "sur la commissure des lèvres" durant le temps périscolaire.
La Mairie avait alors choisi de le sanctionner pour "faute professionnelle" et de le transférer dans un autre groupe scolaire en avertissant ses nouveaux responsables de la mesure dont l’animateur avait fait l’objet.
Pour l’un des parents, cette affaire "aurait pu être évitée sachant que la personne incriminée avait déjà été suspectée".
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