Après la grande marche pour le climat qui a eu lieu dans cent soixante pays, le président de la République française, Emmanuel Macron, a émis son avis.
Afin de faire réagir les dirigeants mondiaux aux enjeux climatiques, la jeunesse dans plus de 160 pays s’est mobilisée, vendredi 20 septembre. D’après RTL, près de quatre millions de personnes ont défilé dans les rues. C’est la première fois dans l’histoire du militantisme écologique qu’une telle manifestation a lieu. Une nouvelle marche mondiale serait d’ailleurs déjà prévue en fin de semaine.
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Ces manifestations tous les vendredis ne semblent cependant pas convaincre Emmanuel Macron. Celui-ci estime que la mobilisation des uns et des autres est nécessaire pour avancer "plus vite plus fort", mais cela ne suffirait pas. Pour le chef de l’Etat, le problème sur le climat n’est pas nouveau. Il veut cependant "rentrer dans une forme d’action collective" et lancer "de grandes opérations de ramassage sur les rivières ou les plages corses" tous les vendredis, selon Le Parisien.
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Emmanuel Macron a par ailleurs souligné que le problème ne venait pas de la France. Pointant du doigt la Pologne, qui a refusé que l’agenda de neutralité carbone en 2050 soit adopté par l’Union européenne, il a souligné que le véritable enjeu était de mettre la pression sur ce pays. Le locataire de l’Elysée a tenu à transmettre un message aux jeunes manifestants : "Qu’on vienne m’aider à faire bouger ceux que je n’arrive pas à faire évoluer !", leur a-t-il dit, en faisant référence à la Pologne.
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