Après une mutinerie, mardi 18 août, Ibrahim Boubacar Keïta et plusieurs responsables au sein du gouvernement malien ont été arrêtés par des militaires. Il s’avère que des représentants de l’ONU ont pu les rencontrer jeudi.
Un coup d’Etat militaire au Mali a contraint le président Ibrahim Boubacar Keïta d’annoncer sa démission le 18 août. Le dirigeant a été arrêté et emmené dans le camp de Kati avec son Premier ministre, Boubou Cissé, et d’autres personnalités politiques.
Depuis, ils sont toujours retenus par les mutins.
La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma), a affirmé sur Twitter, jeudi, que des représentants de l’ONU ont pu accéder au président déchu Keïta et d’autres personnalités détenus par les militaires.
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Sous couvert d’anonymat, un responsable de la junte a affirmé à l’agence France-Presse que le ministre de l’Economie et des Finances, Abdoulaye Daffé, et le secrétaire particulier du chef de l’Etat, Sabane Mahalmoudou, ont été libérés. Selon ses dires, 17 personnes se trouvent encore dans le camp militaire, situé à 15 kilomètres du centre de la capitale Bamako.
Cyril Ramaphosa, le président de l’Union africaine, a réclamé la libération du président démissionnaire du Mali, de son Premier ministre, de ses ministres et des autres cadres du gouvernement. Il a également appelé à un "retour immédiat à un régime civil et à un retour des militaires dans leurs casernes".
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