Disparition d’enfants, prostitution, esclavage domestique… La guerre en Ukraine pourrait profiter aux organisations criminelles.
Depuis l’invasion russe en Ukraine, des millions de familles ont quitté leur domicile pour trouver refuge dans d’autres pays voisins. Des mafias y voient une opportunité. Une bénévole française a raconté qu’une cinquantaine de familles ont disparu entre l’Ukraine et leur pays d’accueil, depuis le début de la guerre.
Au micro d’Europe 1, la Française a raconté que de nombreuses Ukrainiennes ont lancé un message comme ’Je suis maman, j’ai deux enfants, je veux quitter l’Ukraine, mais je ne veux pas aller dans un camp de réfugiés’. Selon ses dires, des gens répondent à ces messages, disant pouvoir les accueillir.
Geneviève Colas, du Secours Catholique-Caritas France, a expliqué que la guerre en Ukraine est propice à la traite des êtres humains, comme la prostitution, l’exploitation sexuelle pour les femmes et les enfants, ou encore l’esclavage domestique. "Ils ont des besoins, des besoins primaires, des besoins immédiats et des personnes se retrouvent exploitées en Pologne. On a proposé à des femmes un hébergement en échange d’actes sexuels", a-t-elle précisé.
Selon un enquêteur spécialité, il n’y a pour l’instant pas de répercussion sur les réseaux de traite des êtres humains en France. "Il y a bien un risque, nous sommes attentifs, mais c’est encore trop tôt pour que ce soit visible. En revanche, si la guerre devait avoir un impact, ce serait davantage sur la contrebande de cigarettes", précise-t-il.
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