C’est ce qu’a affirmé le Conseil de l’Europe dans une conclusion publiée ce lundi 16 avril. Plusieurs manquements imputables à la France y ont été énumérés.
En 2018, le Conseil de l’Europe a été saisi par quatre associations (Unapei, APF France handicap, Unafam et FNATH) concernant des droits fondamentaux des personnes en situation de handicap en France. L’organisation paneuropéenne a rendu son verdict ce lundi 17 avril, près de 5 ans plus tard.
Il s’avère que l’Hexagone a violé les droits fondamentaux des personnes handicapées et de leur famille. Elle ne respecte pas la Charte sociale européenne en la matière.
La CEDS a constaté les manquements à l’origine de la plainte déposée par quatre associations. Elle a notamment cité le manque de places en structures d’accueil, l’inaccessibilité des bâtiments ou moyens de transport, l’insuffisance de l’inclusion des élèves handicapés au sein des écoles ordinaires et des aides financières.
Plusieurs familles seraient alors contraintes de "vivre dans des conditions précaires". D’après l’instance, beaucoup ont été placées "dans une situation vulnérable". Elle demande "mesures immédiates" pour mettre fin à des "injustices intolérables".