Illustration - SIPA
Cette année 2018 devrait se trouver à la quatrième position des années les plus chaudes jamais enregistrées selon l’ONU.
C’est dans un rapport publié avant le sommet sur le climat COP24 que l’ONU a révélé l’information. Dans sa déclaration provisoire sur l’état du climat international, l’Organisation Météorologique Mondiale (OMM) note que la température moyenne sur terre, dans les 10 premiers mois de 2018, était supérieure de 1°C aux valeurs de l’époque préindustrielle, soit entre 1850-1900. Et donc, "2018 s’annonce comme la quatrième année la plus chaude jamais enregistrée".
Pendant la saison d’été européen, ouest-américain et asiatique, des vagues de chaleurs avec des températures records ont frappé le Japon, la Corée du Sud, ou encore le Portugal, accompagnées souvent d’importants incendies.
Du côté de l’Arctique, tout au long de l’année, l’étendue de la banquise est restée en-dessous de sa moyenne historique. Il a connu un minimum record janvier/février. Pour la 38e année d’affilée, les glaciers de la planète ont rétréci. En Suède notamment, le sommet sud du Kebnekaise n’est plus le point culminant du pays, à cause des températures exceptionnelles de l’année lors de sa saison d’été.
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