Illustration - Efrem Lukatsky/AP/SIPA
L’armée ukrainienne a mené une riposte dans la ville de Makiivka, près de Donetsk. Au moins 63 soldats russes ont été tués.
La Russie a reconnu lundi 2 janvier la perte d’au moins 63 soldats après une riposte meurtrière de l’armée ukrainienne dans la ville de Makiivka, près de Donetsk (est du pays). Cette attaque a eu lieu pendant la nuit du Nouvel An, rapporte EuroNews. De son côté, l’Ukraine annonce un bilan humain beaucoup plus élevé en précisant que le bâtiment touché abritait des centaines de soldats russes récemment mobilisés ainsi qu’un important dépôt de munitions.
Depuis le début de l’invasion, ce bilan est le plus lourd en une seule attaque signalée par l’armée russe sur ses forces. Le ministère russe de la Défense a précisé que cette frappe a été perpétrée grâce à un lance-roquettes multiple HIMARS, arme envoyée par les Etats-Unis.
Dimanche 1er janvier, des dizaines de frappes russes ont fait au moins quatre morts et une cinquantaine de blessés dans plusieurs villes du pays.
Le chef de l’administration de la région de Kyiv a dénoncé de nouvelles attaques aériennes dans la capitale lundi à l’aube.
La Russie a visé des infrastructures énergétiques générant des coupures de courant. Le maire de la capitale Vitali Klitschko a noté qu’un jeune homme de 19 ans a été blessé par des éclats de verre.
L’opérateur DTEK a annoncé des "dégâts" infligés aux infrastructures liées à l’alimentation en électricité de Kiev.
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