La ministre déléguée chargée du Logement, Emmanuelle Wargon a souligné que sur ces 30 000 réfugiés arrivés en France, une partie est restée dans le pays, une autre traverse uniquement l’Hexagone pour rejoindre l’Espagne et le Portugal.
Un mois après le début des frappes en Ukraine, près de 30 000 réfugiés sont rentrés en France. "Sur ces 30 000, une partie reste en France, et une partie traverse le pays, plutôt vers l’Espagne et le Portugal", a précisé la ministre déléguée chargée du Logement, Emmanuelle Wargon sur Franceinfo. Selon la même source, environ 15 000 personnes résident dans des logements et des hébergements. La ministre a rappelé l’objectif du gouvernement d’accueillir "le plus vite possible environ 100 000" personnes venues d’Ukraine.
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Une fois arrivés en France, les réfugiés ukrainiens sont accueillis dans des hébergements de court ou moyen terme, des hôtels ou centres de vacances, a expliqué la ministre. Emmanuelle Wargon a précisé que l’État cherche des logements dans lesquels ces familles puissent s’installer, puisqu’il s’agit à "80 % de femmes avec des enfants". Dans un élan de solidarité provoqué par l’invasion russe de l’Ukraine, des particuliers ont proposé plus de 91 000 places.
Le gouvernement cherche alors des logements de particuliers, notamment des logements entiers, des deuxièmes maisons, des maisons de famille, des appartements ou des maisons qui ne sont pas loués, a-t-elle détaillé. Selon ses explications, ces places libérées pour les réfugiés peuvent correspondre à des "logements communaux" et, "dans certains cas des logements de bailleurs sociaux, mais dans des endroits dans lesquels il n’y a pas de tension et donc pas en concurrence avec ceux qui cherchent des logements sociaux en France".