L’Union Européenne se méfie des dépendances. Josep Borrell, haut représentant de l’UE, regrette que l’Europe était "prisonnière de notre consommation de gaz provenant à 40 % de Russie".
En marge du Sommet ibéro-américain à Saint-Domingue, en République dominicaine, Josep Borrell, a annoncé que 2023 est une « année clé ». Il a ainsi fait allusion à de nouveaux accords, notamment avec l’Amérique latine, en vue du sommet entre l’UE et la Communauté des états latino-américains et caribéens (CELAC) mi-juillet.
Ce haut responsable de l’UE a souligné que "L’Europe et l’Amérique latine ont l’occasion de montrer que leur relation commerciale est toujours source de progrès". Il a alors vanté les investissements européens en Amérique latine qui seraient plus conséquents que ceux lancés "en Russie, en Chine, en Inde et au Japon « réunis »".
L’Europe étant "prisonnière de notre consommation de gaz provenant à 40 % de Russie", Josep Borrell concède que ces dépendances sont "des éléments constitutifs de la paix", mais sont " aussi des armes qui peuvent se retourner contre nous". Et c’est ainsi que Vladimir Poutine pensait "qu’il pouvait envahir l’Ukraine en toute impunité parce que l’Europe, ..., ne réagirait pas", a-t-il mis en avant.
Dans la foulée, le représentant des 27 a également souligné que l’UE veut "éviter que notre relation avec la Chine nous rende dépendants".