En présentant son rapport annuel à Genève, le Haut-Commissaire aux réfugiés de l’ONU, Filippo Grandi, a prévenu que l’impact de la crise de l’insécurité alimentaire sera "dévastateur". Il est jugé très important de la résoudre rapidement.
Au mois de mai, les Nations unies (ONU) ont tiré la sonnette d’alarme concernant la hausse du nombre des personnes obligées de quitter leur pays pour fuir les conflits, la violence, les violations des droits humains et les persécutions. Avec la crise en Ukraine et d’autres conflits meurtriers, la barre des 100 millions de déplacés a été franchie pour la première fois au mois de mai.
Mercredi 15 juin, le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés a prévenu que ce nombre pourrait encore monter en flèche si le monde ne parvient pas à juguler la crise de l’insécurité alimentaire provoquée par le conflit en Ukraine. Filippo Grandi a souligné que l’impact de cette crise est "déjà dévastateur", mais si elle n’est pas résolue rapidement, ce sera une catastrophe.
Le Haut-Commissariat de l’ONU estime que "ce qui est fait pour répondre à la crise de l’insécurité alimentaire… est d’une importance cruciale pour éviter qu’un plus grand nombre de personnes ne se déplacent". La communauté internationale doit se mobiliser pour "réagir face à ce drame humain", rapporte BFMTV.
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